«Une autre France est possible», par Martine Aubry - Discours à l'université d'été de La Rochelle
Oui une autre France est possible est possible avec le PS et ses alliés !
Ensemble, unis au PS et à gauche nous pourrons gouverner la France !
Oui une autre France est possible est possible avec le PS et ses alliés !
Ensemble, unis au PS et à gauche nous pourrons gouverner la France !
Bonjour,
Nous sommes heureux de vous faire part d'une nouvelle naissance ...
Le 25 juin , naissance de la section socialiste NICE VICTOR HUGO, baptême socialiste officiel prévu début septembre !
Sylvie GAUTIER
France Inter - Martine Aubry
envoyé par franceinter - L'info internationale vidéo.
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Nous n'avons pas réussi cette élection européenne.
Sachons reconnaître notre défaite et aussi reconnaitre que D. Cohn Bendit a été excellent, mais l'abstention est énorme, la désespérance des français grandit .
Et notons également que même si le parti du Président est arrivé en tête, il a face à lui tout de même 72% des suffrages exprimés contre lui.
Dans les Alpes Maritimes, et dans le Sud Est, l'UMP a gagné... 33,5% des voix sur Nice et 35,1% sur le département, Nice aux mains de l'ami de Sarkozy, avec aussi Ciotti à la tête du département.
Triste!
Que cette gifle nous fasse réfléchir et que nous soyons prêt à relever le défi !
Réunir la gauche, les forces de progrès, les écologistes, les citoyens des quartiers défavorisés, redonner de l'espoir avec un projet simple, cohérent et proche des préoccupations des français.
N'oublions pas que la machine sarkozienne n'a aucune retenue pour casser, démolir nos acquis sociaux, et Sarkozy prépare avec son gouvernement de nouvelles mesures, qui nous pèseront encore plus sur les classes populaires et moyennes ...
Plus que jamais nous devons être unis, dialoguer avec les associations, les syndicats, les autres partis de gauche, les intellectuels, les artistes, et taire nos querelles intestines !
Les niçois, Nice, les français, la France méritent mieux que nos divisions internes.
Section Nice 1
Cher(e) Camarade,
Le 7 juin, les Français sont appelés aux urnes pour les élections européennes.
L’enjeu de cette élection est historique. La
droite a fait de cette Europe un grand marché mettant en concurrence
les biens mais aussi les services publics, les territoires ainsi que
les hommes et les femmes. Nous, nous souhaitons retrouver l’Europe, cette grande aventure humaine au service de la paix, de la justice et de la démocratie.
Avec
les partis socialistes et sociaux-démocrates des 27 pays de l’Union
européenne, nous nous sommes unis pour la première fois pour présenter ce manifeste, cet autre modèle de société, que vous défendez depuis des semaines devant les Français.
Dans
ces derniers jours, il faut continuer à défendre avec force nos
propositions, seules à même de mettre un coup d’arrêt au libéralisme,
en Europe bien sûr, mais aussi en France.
Au Parlement européen, la droite cherche à être reconduite pour continuer la politique mise en œuvre depuis 2004.
Ce qui se profile, avec l’appui de l’UMP et du MODEM, ce sont de
nouvelles remises en cause des services publics, la privatisation de la
santé et une nouvelle vague de libéralisation du marché du travail…
En France, c’est maintenant sûr, la droite prépare un nouveau tour de vis social pour l’après 7 juin.
L’amendement Lefebvre sur le travail des malades et des femmes
enceintes en constitue un avant-goût. D’autres mesures suivront : la
hausse du coût de la santé, les fermetures de bureaux de postes, les
baisses d’effectifs dans la fonction publique ou l’allongement de la
durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein…
En France comme en Europe, il faut une gauche forte et unie pour empêcher ces nouvelles régressions et imposer une autre politique
qui en Europe combattra la crise avec un vrai plan de relance de 100
milliards, créant 10 millions d’emplois verts et un bouclier social de
reconquête des services publics.
Nicolas Sarkozy et l’UMP ont d’abord cherché à étouffer le débat. Ils tentent aujourd’hui de le détourner avec les leurres qu’ils
ressortent à chaque élection : la sécurité, l’immigration ou la
xénophobie (question de la Turquie). Dans ce contexte, il n’a pas été
facile de mener campagne sur les vrais enjeux et les questions de fond.
Nous avons réussi malgré tout à installer la campagne et elle bénéficie désormais d’une vraie dynamique. Les
grands meetings nationaux de Toulouse, de Strasbourg, de Saint-Étienne,
de Marseille, de Nantes ont réuni des milliers de personnes, alors que
l’UMP tient les siens devant des salles vides et froides.
Des
réunions ont lieu dans toute la France, tous les jours, avec nos
candidats. Ils vont à la rencontre des Français dans tous les
territoires, dans toutes les villes, dans tous les quartiers.
L’unité est là,
comme l’a montré encore notre réunion à Nantes, la semaine dernière,
avec Ségolène Royal, comme avant à Clermont-Ferrand avec François
Hollande, à Paris avec Bertrand Delanoë, à Marseille avec Vincent
Peillon. Unité des socialistes français, mais aussi unité de la famille
socialiste européenne que nous avons eu la fierté de réunir à Toulouse
pour le lancement le même jour, dans le même pays –le nôtre- cette
campagne européenne.
Cette dynamique porte ses fruits. Les
commentaires sur les sondages ont remplacé le débat sur l’Europe que la
droite ne veut pas. Si nous devons retenir des leçons de ces sondages,
c’est d’abord la défaite annoncée de l’UMP et ainsi que le risque
d’abstention et de dispersion des voix de gauche.
Des
marges de progression existent. Près d’un Français sur deux n’a pas
décidé s’il allait voter ou non, ni fait définitivement son choix.
Et près d’un Français sur quatre le fera au tout dernier moment. Oui,
tout confirme que dans une élection comme celle-ci, tout se décide dans
la dernière semaine.
Beaucoup de Français restent encore
perplexes. Ils ne voient pas suffisamment l’importance de l’élection.
Tout dépendra de notre capacité d’entraînement dans la dernière ligne
droite. Nous en faisons toujours l’expérience. Quand on explique les vrais enjeux, quand on expose nos propositions, nos concitoyens se montrent prêts à nous soutenir.
Ta
mobilisation est essentielle pour que nous soyons collectivement au
rendez-vous : elle peut faire la différence, chaque voix va compter.
Notre Parti a une force que nul autre ne possède : celle de ses
militants et ses élus.
Dans cette dernière ligne droite, chacun doit concentrer ses efforts sur deux priorités.
Il nous reste 7 jours pour convaincre, 7 jours pour être au
rendez-vous historique du changement en Europe, 7 jours pour retrouver
cette Europe de justice, de paix, de solidarité que nous aimons.
Je compte sur toi pour aller chercher une à une les voix qui feront la différence dans les urnes le 7 juin.
Amitiés socialistes,
Martine Aubry
Meeting de Marseille : Discours de Martine Aubry
envoyé par PartiSocialiste. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Extraits : ""Nicolas Sarkozy parle de la Turquie, il ne
peut plus parler de la sécurité qui est un fiasco, ni du président du
pouvoir d'achat, il a pris un sujet qui fait peur aux Français mais qui
n'est pas d'actualité", a-t-elle estimé aux Docks des Suds, devant
quelques centaines de personnes et en présence de Vincent Peillon, tête
de liste du Parti socialiste dans la circonscription Sud-Est et de
nombreux élus locaux.
"Deux ans de Nicolas Sarkozy, c'est deux ans de promesses non tenues, c'est un échec économique, social, et même sur la sécurité. Qu'aurions-nous entendu si nous étions au pouvoir si des dealers avaient attaqué des policiers à l'arme de guerre ou qu'un professeur a été poignardé par un collégien!", s'est exclamée Mme Aubry. "Etre anti-sarkoziste, c'est dire que l'on est contre les franchises médicales, la privatisation de l'hôpital public, c'est être contre un président qui divise les Français", a-t-elle lancé.
"Ce que je vois dans les sondages, c'est la défaite de l'UMP, mais cela ne nous suffit pas. Ce que nous voulons, c'est faire changer la majorité au parlement européen'"', a-t-elle poursuivi, évoquant le programme des partis du PSE.
"Si nous sommes majoritaires au Parlement européen, nous aurons un candidat commun contre (le président sortant de la Commission José) Barroso. Il faut que le Parlement dépose rapidement des textes qui seront enfin source de progrès social. Nous redéposerons ce projet de directive qui protégera et développera les services publics", a annoncé la dirigeante du PS français.
"L'Europe a oublié de définir un projet commun pour la croissance et l'emploi", a-t-elle ajouté, alors que "le PSE a un plan de relance de 100 milliards que nous mettrons sur la table du Parlement dès le 8 juin"....